Les filles de la maison, deux ans et des poussières, jouent beaucoup ensemble. Elles jouent d'ailleurs tellement bien, qu'elles m'oublient le plus souvent (sauf lorsque je viens m'asseoir sur le tapis à côté d'elle, là, je deviens "la pomme de discorde").
Ce matin, M*** a eu une frayeur sur le chemin en venant chez la copine, frayeur dont elle nous parlera à plusieurs reprises dans la journée.
Sa peur dont elle se souvient par instants se lit alors sur son visage inquiet.
La copine s'approche alors avec empressement auprès de sa camarade de jeux. C*** plie ses genoux comme pour se mettre à portée de la copine, se met à juste devant le visage de cette dernière et caresse ses cheveux en lui demandant avec une petite voix inquiete : "ça va ?"
Puis elle caresse le dos de la copine, comme elle l'a déjà vu faire par les adultes face à des enfants chagrinés. Enfin, elle redemande avec cette petit voix presque triste : "ça va M***?". C*** est presque aussi triste que la copine effrayée...
Encore un peu, et le tableau des filles qui se renvoient l'une l'autre leur tristesse, va me rendre encore plus triste que les deux copines réunies...mais c'est promis je ne pleurerai pas (car les grandes filles ne pleurent plus);
Pour aller plus loin et/ou revenir un peu en arrière, voici ce qui a été vu sur ce blog au sujet du comportement et de l'évolution des enfants (de maternelle)
Danser et chanter, un exercice physique complet (avec des enfants de petite section de maternelle)
Savoir mettre seul son manteau (comme les grands)
Le découpage des tout petits "à qui veut entreprendre, rien d'impossible"
Encore un jeu d'imitation imprévu (avec une miss de 2 ans)