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Et Cornebidouille alors, elle compte pour du beurre ?

A l'occasion d'Halloween l'an passé, une petite sélection de livres consacrées aux sorcières, monstres et vilaines bêtes avait été réalisé. 

La liste des sorcière étant longue comme ...un jour sans pain, combien d'affreuses et horribles sorcières ont été oubliées ? 

trop sans doute....

 

Et s'il y en a une qu'il ne fallait pas oublier, c'est elle : Cornibedouille. 

 

Cornibedouille est la sorcière qui donne son nom à un ouvrage édité chez l'école des loisirs et plutôt destiné aux enfants de maternelle...qui n'ont pas faim...et qui sont en conflit avec leurs parents au sujet du repas du soir...toute coïncidence avec une situation ayant existé ou existante serait purement non fortuite. 

 

Cornedidouille c'est une sorcière qui vient visiter les enfants la nuit lorsqu'ils sont allé au lit sans manger parce que leur assiette n'était pas à leur goût et qu'ils ont été puni en allant directement "dormir" (ou plutôt ne pas pouvoir dormir, car on ne dort pas le ventre vide). 

Voilà la situation bien précise qui provoque l'apparition de Cornebidouille, comme une formule magique, une incantation.

 

 

Mais Cornebidouille, à quoi ressemble t'elle ? 

Elle a tous les attributs de la sorcière : elle est affreuse et sent affreusement mauvais...et elle est un peu bête. Bref elle ne sait pas qu'elle est moche et qu'elle sent....la veille poubelle. 

En somme, Cornebidouille est l'épouvantail que brandit le papa du petit enfant obstiné, pour le décider à manger sa soupe (peine perdue, bien sûr). Encore une fois, toute ressemblance avec un parent existant est fortuite, évidemment...

 

Mais comme tous le monstres punitifs que brandissent les parents impuissants, l'enfant qui n'a pas faim, doute de l'existence de Cornebidouille...jusqu'à ce qu'elle finisse par apparaitre dans l'entrebaillement de la porte de l'armoire.

 

Le fantasme prend forme...et l'enfant va pouvoir affronter la sorcière (et indirectement son père) par la même occasion.

Les enfants qui ne se battent pas encore comme des super héros à coups de poings, se battent verbalement en se traitant de tous les noms d'oiseaux, et dans ce combat, le petit garçon a vraisemblablement une longueur d'avance.

 

A grand coup de "mots gentils", le petit garçon va mettre Cornebidouille à son tour, hors d'elle (tellement hors d'elle, qu'elle va exploser le plafond, et le toit de la maison).

Et quand Cornebidouille se met en colère (comme dans l'ouvrage "Grosse colère" de Mireille D'Allancé), elle perd ses moyens (après la lecture de "grosse colère" on sait que la colère n'est pas bonne conseillère, que l'on soit adulte ou enfant). 

On a bien compris que quand on se met en colère, on finit toujours pas de faire mettre en boite, et par se faire tout petit...

Bref, la leçon à tirer de cette histoire est multiple et s'adresse autant aux enfants qu'aux adultes...

Quand à cette Cornebidouille qui s'est faite toute petite, il n'est pas certain qu'elle ait dit son dernier mot....

Et Cornebidouille alors, elle compte pour du beurre ?
Et Cornebidouille alors, elle compte pour du beurre ?
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