Les contes de fées sont souvent retors et les enfants entendent ce qui s'y dit, mais aussi et surtout ce qui ne s'y dit pas (et heureusement...)
Mais que se passe t-il, lorsque le conte de fée est (déjà) écrit à l'envers ?
Lorsque la chute, la fin de l'histoire fait réfléchir, on peut suivre une trame simple, mais que se passe t-il lorsque dès le début "tout va de travers" ?
Voici un ouvrage emprunté à la médiathèque de quartier au rayon enfant, et qui pourfend les idées reçues au sujet des chevaliers, des princesses et des iles (et des ailes)...
L'histoire de "Peronille la chevalière" est destinée aux enfants scolarisés en primaire ou plus, car il faut connaitre la culture chevaleresque pour apprécier son détournement.
L'auteur est Marie Darrieussecq, également auteur de fictions pour "grandes personnes" (et professeur de littérature à Paris, pour la petite histoire).
Péronnille est donc une petite fille forte avant d'être belle et intelligente (le monde à l'envers quoi).
Elle erre sur son cheval en quête de "méchants à pourfendre", car c'est son métier, son travail. C'est ce qu'elle fait de ses journées.
En arrivant dans un château "embrassé" de maléfices, elle trouve une double mission : "pourfendre les méchants" et conquérir le prince qui chante à sa fenêtre en regardant le ciel.
Le prince est évidemmentd'une beauté "renversante" et prisonnier d'un dragon et d'autres sortilèges étranges.
Péronille délivrera évidemment le prince et le royaume
Finallement le prince minaudant, se refusera à elle, sous prétexte de revendications libertaires...c'est vraiment le monde à l'envers !
A la fin, ils ne se marièrent pas et n'eurent pas beaucoup d'enfants, ou plutot des mystères insolubles avaient été résolus et des îles étaient nées de cette aventure.
Quelle histoire abracadabrante et délicieusement trangressive.
A commenter, défendre becs et ongles ou épée au poing, selon...
Et bien sûr, à lire, relire, et re-re-lire...
les princesses c'est compliqué en fait !
la princesse au petit pois :
les nouvelles poupées barbie :