L’année est jalonnée de traditions, de fêtes destinées à inscrire les hommes dans un cycle annuel qui se renouvelle indéfiniment.
Après Noël, il y a la chandeleur, le carnaval, poisson d’avril, Pâques…
Voilà que le printemps arrive, avec son mois d’avril et Pâques.
Comme j’aime bien expliquer un peu aux enfants pourquoi (ou parcequ’ils aiment bien aussi poser la question et qu’il faut avoir une réponse à leur faire), il faut comprendre un peu les enjeux de Pâques.
Cette fête religieuse est partagée par plusieurs communautés.
Ayant une culture « de supermarché » (ou disons une culture contemporaine), je me suis demandée pourquoi les œufs, les poules, les lapins, les hiboux se mêlaient sur les étagères des surfaces commerciales.
Un détour sur internet plus tard, il s’avère que certaines régions ont des « fétiches » chocolatés particuliers.
La poule, se transforme souvent en lapin dans l’est de la France ou en Allemagne, tandis qu’en Suisse en met en avant la chouette.
Mais pour que l’histoire (qui est aussi religieuse) rejoignent l’histoire contemporaine, il faut comprendre les origines de la tradition.
L’histoire (conte ou récit) dit que les cloches des monuments religieux se taisent le week-end de Pâques car elles sont parties à Rome apprendre une bonne nouvelle.
Pendant leur absence, elles recommandent aux enfants d’être sage et de faire leurs prières. Les enfants sages verront revenir les cloches « les bras plein d’œufs en chocolat ».
C’est là que l’histoire contemporaine débute.
Il y a des œufs en chocolat partout dans la nature, semés au vent.
Il faut donc les récolter.
Voilà donc, d’une certaine manière la première moisson de l’année (avant les premiers légumes du printemps).
Il ne faut pas oublier qu'avant l'animal il y a l'oeuf et avant la plante, la graine..
Les enfants quant à eux ont mangé leurs oeufs en chocolat avant de réutiliser les papiers d'emballage en collage.
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Prochaine étape, les semis !