A chaque fois qu'un passage par la médiathèque se termine par un raportage en règle d'un livre d'Anthony Browne, un rEportage en règle devient nécessaire sur ce blog.
Encore un livre coup de coeur, comme tous les autres ouvrages de cet auteur (qui ont déjà été empruntés).
Il s'agit de "Petite beauté" un ouvrage qui utilise nos amis les primates pour nous parler d'eux et de nous, de de tout ce qui nous rapproche et nous sépare.
Le plus beau ici est que la trame de l'histoire qui ressemble à un conte, est une histoire vraie.
L'histoire réelle donc rejoint le conte (non pas de fées, mais peut-être "de Noel", car tout le monde se réconcilie à la fin).
Comme à son habitude, le dessinateur sème son ouvrage de détails, de clins d'oeil, d'anecdotes à peine cachées dans un coin de l'image, et qui donne un tout autre relief à l'image principale.
Il faut boire lire les images autant que l'histoire, à petites gorgées traits pour en savourer tous les nuances.
C'est l'histoire d'un gorille qui vit dans un zoo et qui parle à ses soigneurs en "signant" (qui a appris le langage des signes, un langage à la fois humain et non humain donc).
Il a tout ce qu'un homme gorille peut souhaiter sauf le principal, une denrée qui ne s'achète pas, qui ne se consomme pas, mais se savoure : un ami.
Les soigneurs faute d'un semblable, vont donner à ce gorille (qui n'a pas de nom, c'est un "Mr Tout le monde"), un ami improvisé en la personne d'un petit chat nommé "Beauté".
Arrive ce qui doit arriver, le gorille ne mange pas "Beauté" mais ne "digère pas" une image qu'on donne de lui à "Beauté" via un film à la tv (hé, oui, le gorille possède la télévision dans sa cellule...).
Comment commence et finit cette histoire ?
Entre Beauté et la bête, c'est toujours l'amour de la Belle qui sauve rend son humanité au "monstre" terrible.
Et finalement, tout va aller pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles...
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