Voilà un sujet de pâte à sel qui permet de se familariser avec cette matière semblable à de la pâte à modeler mais plus résistante à la conservation.
Ce sujet plaira autant à l'enfant qui n'y verra pas de contrainte, qu'à l'adulte qui gardera un joli souvenir d'empreinte de son enfant qui grandit si vite.
La séance commence toujours par le même rituel
1) On met son tablier d’artiste
2) On s’installe sagement devant la table à dessin
3) J’explique ce qu’on va faire au cours de cette séance
Je dépose donc la pâte à sel fraiche sur la table à dessin.
J’en découpe une part pour l’enfant et une part pour moi, en prenant soin d’en laisser une autre part pour les rajouts en cours de travail.
Il est important de « faire » le même travail que l’enfant qui découvre, il peut choisir de reproduire le même geste, ou pas, mais par ce partage, il est mis en confiance. Il observe mes gestes et s’empare de la matière.
La réalisation du sujet :
Je malaxe la pâte à sel, et montre qu’on peut y laisser des traces de doigts en la manipulant, puis effacer ces traces.
Après avoir exploré ensemble la pâte, je fais une grosse boule, que j’aplatis ensuite « comme une crèpe » avec la paume de la main, et invite l’enfant à faire la même chose, (ce qui l’amuse beaucoup).
Puis j’appuie fortement ma main sur le disque de pâte à sel, pour créer l’empreinte de ma main. Je montre ensuite le résultat à l’enfant, puis imprime sa main sur son disque de pâte à sel, en prenant soin de bien appuyer sur chacun de ses doigts.
On dépose les sujets sur une feuille de papier cuisson afin de les faire sécher. On peut les faire sécher à l’air libre (mon choix ici) ou les faire cuire à four doux (100 à 120° pendant 1 heure).
Ultime étape de la création : on signe et on date les œuvres d’art !
Je range ensuite les sujets dans un lieu sûr, pour ne pas les faire tomber ou les bousculer pendant le séchage.
La première partie du travail est terminée, on peut s’applaudir et faire une pause bien méritée.
Le sujet peut être sec en 3 ou 4 jours l’été (un peu plus, l’hiver). Il faut le retourner à mi séchage pour s’assurer que le dessus comme le dessous puisse sécher.
Après séchage complet, on peut commencer à peindre.
Je choisis 3 ou 4 couleurs maximum pour ne pas « saturer » l’empreinte de couleur ni détourner l’attention de l’apprenti peintre par un arc en ciel.
On dépose de la peinture à doigt sur l’empreinte selon ses envies jusqu’à recouvrir la totalité du sujet. On obtient de jolies combinaisons de couleurs, et surtout on confectionne des pièces uniques !
Après que la peinture ait été réparties sur la totalité du modèle, on re-dépose les sujets sur le papier cuisson pour une 2ème session de séchage. Une journée est largement suffisante pour faire sécher de la gouache ou de la peinture à doigt.
Ensuite, il fait vernir le modèle pour lui assurer brillance et solidité. Cette étape doit être réalisée par un adulte en raison de la toxicité du vernis (odeur un peu désagréable).
Je n’hésite pas à généreusement étaler le vernis, pour que le modèle soit le plus solide possible (une chute accidentelle un peu plus tard ne le brisera pas d’ailleurs, merci le vernis !)
Le séchage du vernis est un peu long (selon l’épaisseur de vernis) mais garanti la longévité de l’œuvre.
Voilà le résultat.
1er modèle :
2ème modèle :