Il y a à la maison un jeu de dominos délaissé depuis son arrivée.
Ce jeu adpaté aux plus petits n'est pas composé de points représentant des chiffres, mais de dessins (avec des motifs à losange, à pois, à zèbre...).
Le but du jeu : composer une "farandole" de dominos en juxtaposant les dominos portant un dessin semblable.
Si l'exercice est accessible aux enfants de trois ans qui distinguent bien les différents motifs, et "collent" bien les motifs identiques les uns à côté des autres, d'autres difficultés plus inattendues sont apparues.
L*** aligne sans difficulté ses dominos mais ne "casse pas la ligne" en la faisant bifurquer. Elle repousse la ligne formée pour ajouter des dominos au début de sa ligne. Comme on joue sur une table, les dominos finissent par tomber à l'autre bout de la table. Je lui rappelle donc qu'il faut "tourner comme sur la route" pour avoir plus de place, mais elle préfère garder sa "ligne de conduite".
S*** et C*** préfèrent quant à eux, faire des tours, les plus hautes possibles. Ils s'amusent dans la rivalité, veulent faire mieux que le camarade. Tandis que C*** superpose ses dominos et quelques dès pour son édifice, S*** superpose en décalant légèrement à chaque fois son domino, sa tour se retrouve vite déséquilibrée. Mais un des intêrets de ce jeu, est précisément le moment ou la tour va s'effondrer...et lorsque ça arrive, on recommence tout depuis le début en tentant de faire une tour encore plus haute. Rires garantis.
Enfin, si le principe des dominos est généralement compris par les enfants qui y jouent comme bon leur semble, je leur propose encore une autre façon de jouer.
Au lieu de faire des tours verticales qui montent, il s'agit de faire des tours horizontales au sol. En mettant les dominos "debout" les uns à coté des autres, on peut faire tomber toute la série. Si un seul des dominos tombe, il entraine tous les autres à sa suite...
Voilà un autre lien de cause à effet tout aussi spectaculaire que les tours, et qui amuse tout autant la galerie...